Aux chrétiens anxieux et dépressifs, dix conseils de psychiatre

Aux chrétiens anxieux et dépressifs, dix conseils de psychiatre.

Père Regimbal

Des dizaines de gens, sinon des centaines, viennent me prier, gémissants, de leur trouver le psychologue ou le psychiatre qui puisse les aider.

Un jour, l’un d’eux m’aborde en plein désarroi. Je le sens tendu comme un arc au point de rupture. « Mon père! faites quelque chose pour moi, je vous en supplie ! » L’occasion se présentait de lui donner une consul- tation, et gratuite de surcroît: Jésus avait déjà payé les honoraires, au prix de son sang, pour que nous fus- sions libres, pour que ce jeune frère angoissé puisse à son tour s’en aller libre et réconforté.

Je lui dis d’emblée: « Cesse de te regarder et de te replier sur toi-même. Redresse la tête, regarde à l’Éter- nel, lève les bras vers Lui: tu ne peux plus ainsi t’égratigner et t’arracher les cheveux. Et ce visage tourmen- té? Sais-tu qu’il lui en coûte la fatigue de trente-sept muscles inutilement crispés alors que huit suffiraient à l’éclairer d’un sourire ? »

Et mon jeune ami, les mains tendues vers le ciel, a souri. Parce qu’au lieu de tourner en rond sur lui-même et de remâcher vainement sa souffrance, il avait levé le regard vers Jésus, il put retrouver en Lui la paix, la joie, le repos: exemple de simple psychothérapie chrétienne.

Amis chrétiens que guettent l’anxiété ou la dépression, à l’instar de ce jeune homme, la Parole de Dieu elle- même vous propose dix conseils psychothérapeutiques.

Premier conseil : le premier se découvre en Matthieu, au verset 6 du ch. 6- « Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre puis ferme ta porte, et prie ton Dieu qui est dans le secret. Et ton père qui demeure dans le secret te récompensera. »

Une des causes essentielles de la tension nerveuse dont souffrent nos contemporains, c’est le refus du silen- ce et de la réflexion, c’est l’oubli de la prière. Le monde se meurt faute de silence, faute de sagesse. Je suis certain que le frère ou la sœur qui passe chaque jour une heure en prière, dans le calme de sa chambre, vivra détendu, heureux, libre et disposé à l’écoute de la Parole de Dieu.

Alors, mon frère, ma sœur, qui êtes lassé de tout et de vous-même, prenez le temps de vous retirer dans votre chambre; fermez votre porte à clef, étendez-vous et parlez à votre Père qui vous écoute dans le secret du silence… cela vaudra mieux que le cabinet du psychiatre et son divan inconfortable !

Deuxième conseil : Le Seigneur Jésus nous révèle, en Matthieu 6, verset 25, le secret du contentement intérieur. C’est un conseil, un commandement d’amour : « Voilà pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. »

S’il est une préoccupation légitime, il semble bien qu’elle soit, pour chaque homme, l’organisation de la jour- née qu’il est en train de vivre et la manière dont il va la traverser. Mais non! Son souci, prenez-y bien garde, concerne le passé ou l’avenir. Il regrette ce qui fut ou appréhende ce qui sera. Son inquiétude ou ses regrets le rongent et le voilà qui rumine, remâche son passé jusqu’à l’écœurement, ou tourne et retourne dans son imagination malade la journée du lendemain. Or hier est passé. Nos regrets n’y changeront rien. Confions- les à la miséricorde divine. Quant à demain, il n’existe pas encore. Nous en inquiéter constitue une sorte de profanation. C’est vouloir disposer d’un bien qui n’appartient qu’à Dieu. Il est d’ailleurs bien possible que le Seigneur revienne d’ici-là, réduisant à néant mes tracas, mes projets dérisoires, le souci du loyer à payer… « A chaque jour suffit sa peine. »

Mon lendemain, si je dois le vivre, ne sera jamais nourri que de mon aujourd’hui. Alors, comment le préparer? Là encore, Dieu me l’enseigne: « Si aujourd’hui vous entendez ma voix, n’endurcissez pas votre cœur. » Ce jour-ci est l’aujourd’hui de Dieu pour nous. C’est une occasion unique de nous mettre à l’écoute de la Parole et d’y répondre par une vie joyeusement consacrée au Seigneur et enrichie de sa grâce.

Dans une telle communion avec Lui, nous éprouverons alors cette merveilleuse certitude que nos lende- mains, quoi qu’il arrive, il les a déjà prévus et préparés dans son plan d’amour pour chacun de nous.

Troisième conseil : Passons maintenant au troisième conseil : « Tout ce que vous désirez que les hommes vous fassent, faites-le aussi pour eux. » Mt 7,12.

Voilà qui paraît difficile! L’homme naturel ne saurait s’y conformer de bon cœur. C’est qu’il ne connaît pas le secret de la Croix où éclate et transcende l’amour de Dieu. Mais les chrétiens le connaissent-ils vraiment et en recherchent-ils toutes les implications dans leur propre existence ?

Trop souvent, on en voit qui s’irritent et s’aigrissent au souvenir d’une injustice ou d’un affront qu’ils ne par- donnent pas. Ils en deviennent sombres à force de ruminer leur parade et de vouloir à tout prix donner au coupable « la leçon qu’il mérite ». Ces chrétiens-là se ruinent la santé à rendre le mal pour le mal. Doublement malheureux, ils le sont d’abord comme prisonniers de leur rancœur, ensuite comme ennemis de leur propre conscience. « Faites aux hommes ce que vous voudriez qu’ils vous fassent » signifie que je désire être compris, supporté, aimé, encouragé par mes semblables et qu’à mon tour je leur dois tout cela. La parole de Jésus ne dit pas que je vais le recevoir. Elle m’invite seulement à le donner. Admirable psycho- thérapie de Jésus! Elle me propose de penser positivement dans l’optique du chrétien dont le regard est fixé sur ce signe « plus » qu’est la Croix de Golgotha. Là, sur le Calvaire, mon Seigneur a fait pour les hommes infiniment plus que ce que le meilleur d’entre eux eût fait pour Lui. À leur haine répond son amour. Ils lui infligent la mort, Il leur donne la Vie. Mon frère, que tourmente telle ou telle vexation dont tu te fais l’inno- cente victime, Jésus vient ici placer devant tes yeux le signe « plus » de sa croix, sans laquelle nulle déli- vrance ne t’est possible. « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font »… À l’instant même où les hommes le crucifient, traçant le plus gigantesque signe « moins » de l’Histoire, Jésus confirme par ces paroles le magistral et salvateur signe « plus » qui te délivre aujourd’hui! Et s’il te délivre, il te donne la force de surmonter le mal par le bien. Au lieu d’exiger que justice te soit rendue, remets-t’en à sa justice à Lui et dis: « Que vais-je faire de bien pour cet homme qui m’a blessé? Comment lui prouver que je l’aime ? » En raisonnant ainsi, tu retrouves le chemin de Jésus-Christ, celui de la vérité qui affranchit. Tu soumets ton esprit à l’Esprit d’amour de Jésus et voilà qu’à l’atmosphère pesante et malsaine de la hargne succède le par- fum du Christ qui embaume toute la maison !

Ce n’est pas si facile que cela! direz-vous. Non, ce ne l’est guère et ma vocation de chrétien ne me met pas systématiquement à l’abri du mal. Mais nous devons sans cesse nous rappeler que tout ce qui nous survient fait partie du plan d’amour de Dieu conçu pour chacun de nous. Que s’élèvent des difficultés, je dois les accueillir comme venant de la main d’un Père qui m’aime. Peut-être dépassent-elles ma compréhension ? Peu importe: il ne m’est pas demandé de tout comprendre, mais bien de croire que « toutes choses concou – rent au bien de ceux qui aiment Dieu ».

Enfin il est bon de nous souvenir qu’aucune épreuve ne nous surviendra qui soit au-dessus de nos forces : c’est une promesse de la Parole de Dieu qui ne saurait mentir. Nous avons chacun notre croix à porter. « Si quelqu’un m’aime, qu’il prenne sa croix et me suive ».

Alors suivons-le, les yeux fixés sur sa Croix bien-aimée qui nous libère et nous rendra supportable, légère même, celle qu’Il a taillée à la mesure de nos forces pour chacun d’entre nous.

Quatrième conseil : Ce quatrième conseil, maintenant, s’adresse à mes nombreux amis chrétiens qui se plaignent constamment de toutes sortes de maux: maux de têtes, d’estomac, d’intestin, douleurs dans les yeux ou dans les oreilles… Chers frères et sœurs, avant de demander qu’on prie pour votre guérison, faites mentalement le tour de vos connaissances et de vos rapports avec elles. Ces rapports sont-ils transparents, limpides ?

Quelle question, direz-vous! On ne peut pas toujours aimer tout le monde! Vraiment? La Parole de Dieu nous parle pourtant un autre langage : « L’amour parfait bannit la crainte », dit-elle. Donc l’amour parfait est à notre portée, il est réalisable, sinon la Bible n’en dirait rien. Seulement nous devons l’avouer: nous ne savons pas aimer !

Voilà souvent la raison de nos troubles organiques. La psychothérapie nous l’enseigne d’ailleurs fort bien : chaque fois qu’un blocage se produit au niveau psychique, c’est un organe physique qui le traduit. Vous digé- rez mal? C’est qu’il y a peut-être dans votre entourage quelqu’un que vous ne pouvez supporter, « digérer ». Vous souffrez de constipation? Il est bien possible qu’une vieille bouderie grippe vos relations de famille… À vous qui souffrez des yeux, n’avez-vous pas un proche parent que vous ne « pouvez plus voir » ? Votre regard le glace, le savez-vous? Qui donc est-il celui sur qui vous ne pouvez lever les yeux dans l’amour et la vérité? Et vous qui vous plaignez des oreilles, ne voulez-vous donc plus entendre? Votre épouse et ses criailleries continuelles ou le petit qui ne cesse de pleurer parce qu’il met ses premières dents? Que chacun de nous se pose donc ces questions et qu’il se juge lui-même devant le Seigneur « afin de n’être point jugé », dit saint Paul. Car, ajoute-t-il, c’est pour ne pas s’être jugés que plusieurs sont malades parmi vous (1 Cor. 11,30). Vous voyez que l’apôtre connaissait déjà les étroits rapports entre l’âme et le corps, l’un traduisant dans ses organes les malaises de l’autre. La source de ces malaises? Lisez la première épître aux Corinthiens : C’est toujours et encore l’absence d’amour vrai. Or « l’amour parfait bannit la crainte », crainte de notre propre faiblesse, crainte de l’humiliation, du qu’en dira-t-on, crainte d’un changement dans nos chères habi- tudes toujours un peu égoïstes.

Cinquième conseil : Je ne puis toutefois vivre pleinement l’amour parfait si je ne connais pas Celui qui le dispense. Je ne puis aimer autrui si je ne donne pas à Jésus la permission de m’aimer d’abord. Il me la demande expressément dans ce passage d’Apocalypse 3,20 : « Voici, Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et qu’il m’ouvre, j’entrerai chez lui, je mangerai avec lui et lui avec moi »

Quelle délicatesse! Quelle connaissance profonde de notre nature rebelle, orgueilleuse, prête à se rebiffer au moindre geste d’amour esquissé dans sa direction! Repliés sur nous-mêmes, nous rechignons à toute ami- tié sincère, à tout secours charitable, incapables que nous sommes de nous aimer nous-mêmes.

C’est pourquoi Jésus frappe à la porte de notre être intime avec tant de prévenance. Il est l’Amour même, car Dieu est amour. Il ne saurait nous faire violence, bien qu’Il en ait tous les droits: n’est-Il pas le maître des cieux et de la terre? Or c’est ce maître-là qui, humblement, sollicite l’hospitalité de notre cœur. Il connaît mieux que nous notre grand problème: lui qui nous a créés pour aimer et être aimés, nous nous refusons à l’amour! Parce qu’il dérange notre orgueil, notre égoïsme, notre quant-à-soi. Mais que nous ouvrions la porte à Jésus et tout sera changé! Entre, Seigneur, fais ta demeure chez moi! Laissons-le séduire notre cœur et le combler de sa présence sanctifiante qui abat les obstacles ridicules que dresse notre incommensurable vanité! Alors maris et femmes, pères, mères et enfants se diront l’un à l’autre: « je t’aime ! », parce qu’en Christ nous sommes enfin libres de le dire, lui qui nous le dit à chaque ligne des Écritures, par chaque plaie de son corps.

Sixième conseil : Et voici maintenant un sixième conseil que le Seigneur destine à tous ceux et celles qui s’inquiètent d’un changement défavorable survenu à leur égard dans l’attitude d’un frère ou d’une sœur. Qu’a-t-il bien pu se passer? Que lui ai-je donc fait? Et les voilà supputant, supposant, imaginant les pires sottises. Ils s’en rendent malades de corps et d’esprit: et c’est à nouveau la vaine rumination des « pour- quoi » et des « comment » qui se déclenche, ce sont les sucs gastriques qui brûlent l’œsophage ou la pression artérielle qui fait bouillir le cerveau. Le remède? Il se trouve en Matthieu 7,15 : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, car du jugement dont vous jugez on vous jugera, et l’on vous mesurera de la mesure dont vous mesurez. »

Ne jugez pas, nous dit le Seigneur, parce qu’Il sait que nous jugeons sur la mine, sur les apparences et non sur la réalité. Les trois quarts des névroses ont leur source dans cette malheureuse prédisposition humaine. Une insinuation peu charitable est glissée à l’oreille de l’ami qui s’en va la susurrer plus loin, jusqu’au jour où la victime vous rencontre à son tour… La boucle est bouclée, le cercle s’est refermé sur vous. Le mot que vous aviez lâché, anodin peut-être, se retourne contre vous sous les traits d’un visage fermé, au regard de glace. Et vous voilà maintenant jugé du même jugement dont vous avez jugé… Avez-vous bien compris la leçon du Seigneur ?

Septième conseil : « Quand tu offres ton don à l’autel et que tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, … va d’abord te réconcilier avec ton frère » (Mt 5,23-24).

Notez bien la nuance : « Si ton frère a quelque chose contre toi » et non toi contre lui! Parce que Dieu nous a réconciliés en Christ, nous sommes invités à nous réconcilier entre nous, et le plus tôt sera le mieux. Pensez au frère meurtri par votre faute. Il est certainement malheureux, se ronge intérieurement, accumule de l’amertume et se recroqueville sur sa blessure… Et vous monteriez à l’autel en l’abandonnant dans sa peine ?

Ah, si l’on réglait les conflits au fur et à mesure qu’ils éclatent! Si l’on observait scrupuleusement cet autre conseil des Écritures qui nous adjure de ne pas laisser le soleil se coucher sur notre colère, que d’anxiétés, de souffrances, de tensions intolérables nous épargnerions autour de nous i Oui frères et sœurs, réconciliez- vous, pardonnez-vous sans délai puisque le Seigneur nous a déjà pardonnés.

Huitième conseil : Nous en arrivons ensuite à un huitième conseil dont la teneur est bien révélatrice de la psychologie divine : « Si ton œil te scandalise, arrache-le. Si ta main te scandalise, coupe-la ». (Mt 5,29)

En d’autres termes, si tu as pris conscience d’un péché qui t’asservit prends maintenant position en le reje- tant! Un jeune homme était affligé d’une incoercible manie: celle de jeter des tartes meringuées à la tête de sa mère. On l’envoie chez le psychiatre qui, au bout d’un traitement de six mois le renvoie chez lui: « Monsieur, lui dit-il, c’est terminé, vous êtes guéri ! » Tout heureuse, la famille l’accueille. On se met à table, puis on passe au dessert. Le garçon avise une tarte, meringuée, s’en saisit et la jette au visage de sa mère. « Mais, tu n’es donc pas guéri ? » s’écrie la pauvre femme affolée. « Si répond le gosse, mais je me sens main- tenant libre de te jeter des tartes sans me sentir coupable ! » Le psychiatre l’avait déculpabilisé sans le gué- rir. Le jeune avait pris conscience de son état sans prendre position contre lui. Le chrétien conscient de son péché, mais qui s’y complaît par faiblesse traîne une existence misérable. Il y perd tout le bénéfice d’une vie équilibrée dans la clarté de l’amour et de la vérité. Il nous faut savoir couper net certaines relations mal- saines dès l’instant où nous avons pris conscience de leur danger Si nous y persévérons, nous en serons plus esclaves que jamais, et d’autant plus malheureux que nous en mesurerons toute la gravité.

Neuvième conseil : Le neuvième conseil s’adresse aux chrétiens que le doute harcèle: « La Bible dit-elle bien la vérité? Tout y est-il vrai? Est-ce que je crois vraiment ? » De telles questions peuvent empoisonner votre existence jusqu’à la, rendre inutile. Car ce n’est pas votre vocation chrétienne qui entrave vos progrès mais vos doutes. Votre foi est de Dieu niais vos doutes viennent de vous-mêmes. Alors voici une prescrip- tion adéquate: chaque fois que vous doutez, prenez trois fois la capsule suivante: « Au lieu de croire mes doutes et douter de nia foi, je veux croire ma foi et douter de mes doutes, car mes doutes sont redoutables ».

Ballottés par les vagues du doute, comme les disciples de Matthieu 7, Jésus vous parle par-dessus les vents et la tempête et son reproche vous parvient comme aux pêcheurs de jadis : « Gens de peu de foi … » Mais il va reprendre les éléments déchaînés et rétablir le calme et la certitude de sa présence en votre cœur.

Dixième conseil: Nous terminerons sur ce merveilleux conseil de saint Paul aux Philippiens (4,4-7): « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur: je le répète, réjouissez-vous. Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche: ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, per – sévérez dans l’action de grâce, exposant vos requêtes à Dieu … »

Chantez, louez, bénissez le Seigneur et vous verrez comme la prière de louange libère le cœur! Tant il est vrai que, les bras levés vers le ciel et les regards fixés sur Jésus, je ne puis ni nie déchirer, ni m’égratigner, ni me contempler. Mais je suis face à l’Éternel, dans la jubilation et la plénitude de son adorable présence.

(TRANSCRIT D’UN ENREGISTREMENT SUR CASSETTE). LE PÈRE REGIMBAL, RELIGIEUX CANADIEN, A ÉTÉ MÊLÉ DE TRÈS PRÈS AUX COMMENCEMENTS DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE EN FRANCE, PUISQU’IL FUT L’UN DES TOUT PREMIERS À PRIER POUR L’EFFUSION DE L’ESPRIT LORS D’UN VOYAGE À TRAVERS LA FRANCE EN 1971. IL ÉTAIT À LA FOIS PRÊTRE ET PSYCHIATRE. CET ENSEIGNEMENT PUBLIÉ PAR LE FEUILLET SUISSE « LE LIEN DES CELLULES DE PRIÈRE » N’119 EN 1976. LE PÈRE REGIMBAL EST PARTI VERS LE SEIGNEUR EN 1988 À L’ÂGE DE 57 ANS.