OPINION. Une réaction de Philippe Oswald sur le site aleteia
Partageant le deuil national et m’inclinant devant ceux qui sont tombés et leurs proches, je n’entends pas pour autant cautionner les combats libertaires de mes confrères journalistes de Charlie-Hebdo.
Il y a longtemps qu’ils n’étaient plus des contestataires : leur vision du monde s’était imposée jusqu’au sommet de l’Etat. Idéologiquement, socialement, ils étaient « installés ». L’un d’eux, leur doyen et l’un des plus doués et des plus lucides, Georges Wolinski, l’avait d’ailleurs reconnu avec une honnêteté et une franchise qui l’honorent, dans une formule que j’ai retenue par cœur tant elle m’avait frappée : « Nous avons fait mai 68 pour ne pas devenir ce que nous sommes devenus »…
A mes yeux, Charlie-Hebdo n’a pas fait grandir la liberté dans notre pays mais plutôt le mépris, contribuant à déshumaniser et à diviser notre société. Cependant, ces adversaires étaient des hommes courageux et talentueux… LIRE LA SUITE