La colère de l’abbé Grosjean

À visionner sur Canal+, le grand journal du 15/03. 

Enfin un vrai langage sacerdotal de compassion pour les victimes. On eut aimé que ce soit le Cardinal qui le tienne lui-même… La ligne de défense dans laquelle il s’est enfermé comporte ce point d’obscurité essentiel qui est mis ici en lumière : jamais on ne laisse ou on ne remet un prédateur pédophile prêtre dans les circuits ordinaires de la pastorale… Ce langage de vérité doit se traduire dans des actes, au niveau de l’accueil et de la reconstruction des victimes. À cet égard, l’argent dépensé par le Cardinal pour s’entourer d’une cellule de crise professionnelle chargée de le défendre n’aurait-il pas été mieux employé dans investissement d’une cellule d’accueil et de reconstruction des victimes ? Permettez-moi d’écrire que cela me choque. Où est l’Évangile dans tout cela ?