Le n° 41 de la Petite École Biblique
Le double commandement de l’amour vécu par le Samaritain, Marthe et Marie
Un légiste interroge le Maître
La parabole du bon Samaritain
Jésus chez Marthe et Marie
Un esprit de service mû par la miséricorde
On s’est longtemps servi de l’épisode de Marthe et Marie pour commenter la nécessité de la contemplation, mais en l’opposant à l’action. Certains seraient appelés à la contemplation, « la meilleure part ». Aux autres reviendrait une « part » plus active dans le service du Seigneur…
Une telle lecture est un peu faussée et ne rend pas compte de l’enseignement contenu dans cet épisode. Car, en christianisme, il ne peut y avoir d’action sans contemplation.
Alors, quel rapport l’action doit-elle entretenir avec la contemplation ? Quelle est la règle de fécondité de l’action ?
Il ne nous est pas demandé de faire le maximum de bien, mais de faire la volonté de Dieu selon la lumière apportée par la contemplation… Si l’on est assez à l’écoute du Seigneur dans la prière, il donne (avec aussi le conseil d’autres personnes) le discernement sur l’action à entreprendre…
Cette réflexion est très actuelle. Les tentations sont grandes de confondre activité et fécondité, et d’utiliser les moyens modernes d’optimisation de l’action : les médias, les réseaux d’influence, les stages de développement personnel…
Réponse de Jésus : « tu te soucies et t’agites pour beaucoup de choses… ».