Un article du P. Yann Vagneux, dans la revue des Missions Étrangères de Paris, n° 458, février 2011, pp. 54-59
Le 26 mai 2011, avant de partir pour quatre mois en Inde, le Père Yann Vagneux a donné une conférence sur la vocation contemplative du Père Jules Monchanin. grand précurseur sur lequel il écrit actuellement une thèse en théologie dogmatique à l’Université grégorienne de Rome.
Après avoir si souvent parlé en ce lieu ou ailleurs d’Henri le Saux, j’aurais aimé ce soir évoquer l’héritage de Jules Monchanin – héritage que le moine breton fut le premier à recueillir et à faire fructifier, à sa façon, en Inde. Pourtant, ayant passé ces derniers mois en compagnie de notre prêtre lyonnais, explorant les méandres de sa pensée pour tenter de la présenter hientôt dans une thèse de théologie, je me trouve dans la difficulté de parler de lui. Sans doute, je manque de distance ou plus encore de silence. À moins que ce compagnonnage assidu avec lui ne m’ait communiqué son impossibilité d’écrire voire de parler – « C’est si beau une page blanche! », répétait-il souvent – impossibilité qui ne vient pas chez Monchanin d’un caprice d’artiste mais d’une vocation personnelle qui au cœur de l’Église s’est enfoncée d’année en année dans le silence de la contemplation.
Comme le travail d’une thèse – au moins tel que je le conçois – est de s’effacer devant son sujet, je vous propose hrièvement d’écouter à nouveau Monchanin et de tendre l’oreille pour découvrir ce qui dans sa vocation est resté inachevé et qui, par conséquent, est source de vie ecclésiale pour nous tous qui venons après lui.
En relisant dernièrement tout le corpus de ses inédits, ce passage d’une lettre à Claire Lucques, écrite en 1957 quelques semaines avant sa mort, a retenu mon attention car il me semble résumer admirablement tout ce que fut la vie de l’ermite du Shantivanam ashram: «Nous désirons tous une Église plus présente au monde (à sa totalité et à chacun de ses insubstituables fragments) et d’autant plus vouée à l’éternel 1 »
Comme ses amis dont la liste non exhaustive nous remplit de stupeur – je veux citer les théologiens Henri de Lubac, Jean Daniélou, Hans Urs von Balthasar, Pierre Teilhard de Chardin, les philosophes Emmanuel Mounier, Gabriel Marcel, Jean Wahl, Gabriel Madinier, le Père Couturier, l’islamologue Louis Massignon, le Père Voillaume avec les Petits Frères et Petites Sœurs de Jésus, André Chouraqui et tant d’autres encore … -, Monchanin naquit dans une Église dont l’étroitesse ne manqua pas de faire souvent étouffer l’asthmatique qu’il était. Mais par contre-réaction, les rétrécissements de la crise moderniste firent surgir en lui, et en ses compagnons, dont beaucoup furent les maîtres d’œuvre de Vatican Il, une vision dont l’ampleur nous fascine et qui porte le nom si simple et si beau de catholicisme.
Sans doute, sommes-nous en train de perdre – en Europe du moins – la grandeur de cette vision dont le Lyon des années 30 fut un des lieux de naissance. Si du moins, nous croyons que l’œuvre de l’Église n’est pas d’abord de se centrer sur elle-même pour restaurer l’intérieur de sa demeure mais de partir, avec la légèreté des origines, à la rencontre de toute la réalité afin de l’éclairer par le Christ, alors il sera bon d’apprendre à nouveau de ces maîtres à être vraiment catholiques. Au cas, où vous ne saisiriez pas encore ce que ces hommes entendaient par catholicisme, écoutons à nouveau Henri de Lubac dans son maître ouvrage de 1938: « Voir dans le catholicisme une religion parmi d’autres, (…) c’est se tromper sur son essence. (…) Le catholicisme est «la religion»: il est la forme que doit revêtir l’humanité pour être enfin elle-même. Seule réalité qui n’a pas besoin pour être de s’opposer; il est donc le contraire d’une «société close»; mais ici catholicisme désigne moins un «contenu» qu’un «esprit» 2 »
C’était cela désirer «une Église plus présente au monde (à sa totalité et à chacun de ses insubstituables fragments)» – et vous serez sensible à l’importance de ce « tout» qui est au cœur de l’étymologie du terme « catholique». Tout embrasser au nom du Christ, tout embrasser au nom de l’Église. Les centres d’intérêts et de recherches de Monchanin durant sa période lyonnaise, qui s’acheva pour lui en 1939, peuvent nous donner le vertige: Picasso et les surréalistes, l’art et la littérature, la médecine et le développement de la physique quantique, la philosophie et la théologie, le protestantisme avec le lancement du groupe des Dombes, l’Orthodoxie et la Russie marxiste, le peuple hébreu, l’islam au travers de la fondation qu’il accompagna à Bou-Saada en Algérie, la Chine de son ami Duperray, les lépreux et l’Afrique noire, et l’Inde évidemment dont il découvrit peu à peu qu’elle était pour lui la terre de la promesse … Autant de réalités humaines dans lesquelles il scruta le mystérieux travail de l’Esprit Saint qui conduit toutes choses au Christ et qui incorpore ces millénaires cheminements humains dans l’Église dont le catholicisme est essentiellement une réalité à venir et qui débordera les cadres originaires du bassin méditerranéen.
C’est encore cet esprit du catholicisme qu’il exprimait en 1948 depuis les campagnes du pays tamoul en Inde: « Il est des chrétiens qui, identifiant plus ou moins consciemment le destin du monde au destin du christianisme tel qu’il s’est formulé dans les dix ou quinze premiers siècles de son histoire, ne voient guère dans l’accession des peuples nouveaux au christianisme qu’un accroissement numérique de l’Église et sa plus grande diffusion dans l’espace. Après saint Thomas, qu’aurait-elle encore à apprendre; après Trente, quelle institution à modifier? Elle est devenue déjà à sa taille d’adulte, et qui entre chez elle pénètre dans un temple où aucune pierre ne fait défaut. Une telle conception ne serait qu’une transposition à l’Église de l’orgueil hégélien du système achevé; une méconnaissance du Plérôme que nul homme de notre siècle, ni des siècles à venir, ne saurait décrire ni même prophétiser, un rétrécissement de l’Église à la mesure d’un fragment de son passé. (…) Des spiritualités non encore écloses, des modes contemplatifs, des formulations neuves du mystère, des types d’adoration et de vie consacrée attendent sans doute, attendront des siècles peut-être, l’avènement de civilisations comme celles de l’Inde et de la Chine au sein d’une Église une et multiforme. Le christianisme qui était d’hier, qui est aujourd’hui, sera à jamais «celui qui vient» 3 »
Être fidèle à la totalité de cette vision d’une Église présente au monde, c’est accepter de s’incarner dans un de «ses insubstituables fragments ». Monchanin le savait hien pour avoir assez médité l’exemple de Charles de Foucauld qui ne pouvait s’appeler le « petit frère universel» que parce qu’il s’était enfoncé dans l’obscur quotidien de Tamanrasset. De la grandiose vision lyonnaise de toute la création traversée par une secrète loi d’exode qui la conduit à l’unification finale du « Dieu tout en tous », notre abbé savait qu’il devait aussi en vivre dans sa chair la logique: accéder à sa vocation définitive dans l’Église au travers d’un sacrifice qui nous enfonce dans l’épaisseur du bois pour mieux faire de nous un membre insubstituable, par son charisme propre, du corps mystique du Christ.
Et c’est ainsi qu’au sommet de sa gloire lyonnaise, il quitta tout à l’âge de 44 ans pour que, par sa pauvre vie, l’Église puisse être présente dans la particularité de la civilisation indienne, sans pour autant oublier le reste du monde auquel il était relié par la destinée missionnaire de ses filles spirituelles. Une note des années 1935-38 nous explique ce sacrifice nécessaire: « La vocation est un appel et un don: appel qui vient de Dieu, don qui est notre réponse. Plus l’appel est pressant et le don total, plein, plus la vocation est réalisée. Sous l’angle psychologique, c’est une unification de la vie par une valeur qui donne un sens à l’existence. Les vies stériles sont celles qui n’ont pas su choisir. La vocation est une option unifiante, c’est toujours un renoncement, toujours une option douloureuse: sacrifice nécessaire. Celui qui veut garder toutes ses figures n’en réalise aucune. L’intensité est fonction de l’étroitesse. Pour corriger cette étroitesse, il faut garder le sens de l’universel, être informé de ce qui se fait ailleurs. La vocation est élection et exclusion: mais option en vue d’une création. 4 »
C’est à l’achèvement du parcours de la vocation indienne de Monchanin que je voudrais m’intéresser maintenant. À l’âge de 55 ans, il devint, avec Henri le Saux, ermite du Saccidananda. Certains penseront qu’il embrassa bien tardivement la vie contemplative mais tous ceux qui l’ont connu sauront que depuis son enfance, malgré tout « ce temps perdu et ce dilettantisme vain» 5 qu’il confessait à son arrivée en Inde, c’est bien la quête de l’ahsolu – cet « unique désirable où s’engloutit tout désir» 6 – qui fut le secret de toute son existence. De cette œuvre de contemplation en cette Eglise d’autant plus « présente au monde» qu’elle est «vouée à l’éternel», il nous a laissés en 1956 des pages sublimes dans un de ces derniers écrits, le premier chapitre des Ermites du Saccidananda, intitulé justement «Au nom de l’Église».
Avant de vous en lire un court extrait, permettez-moi de vous rappeler le dialogue de l’offertoire dans la messe en langue française. Vous le savez, lorsque le prêtre s’adresse aux fidèles en leur disant: « Prions ensemble au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église», ceux-ci lui répondent: « Pour la gloire de Dieu et le salut du monde. » Peut-être, n’avons-nous pas fait suffisamment attention à ce que la gloire de Dieu est mentionnée en premier, avant le salut du monde qui, lui, est toujours ordonné à une plus grande gloire de Dieu – ad majorem Dei gloriam – comme l’aiment à dire nos frères jésuites. Offrir tous ensemble le sacrifice eucharistique – ce qui pour des non-croyants pourrait sembler légitimement du temps perdu – n’a pas d’autre justification, comme toute la vie de prière dans l’Église, que la gloire de Dieu, dans l’espérance que notre pauvre intercession, unie au Christ, œuvre aussi au salut du monde.
Ayant dit ceci, je reviens à cette dernière citation de Monchanin au sujet de la mission ecclésiale des contemplatifs : « Un large fragment d’Église – un continent, un peuple – même fondé sur le roc de l’épiscopat autochtone, ne saurait se passer de tels précurseurs. Leur absence défigurerait l’épouse du Verbe. Elle égarerait les hommes, chrétiens ou non, en ce renversement de perspectives, dont nous mesurons, déjà, que trop, les ravages, qui finalise l’Église par le monde et non plus le monde par l’Église. En une société laïcisée qui juge de toute chose selon les critères sociaux et tend à réduire science et philosophie au rôle d’instruments du progrès, l’Église éprouve, plus que jamais, l’urgence des ‘Jardins clos’: lieux puis signes des biens à venir et insurpassables. Les non-chrétiens ont un droit strict à voir l’Église telle qu’elle est en sa totale mission: tournée vers les hommes à panser et à sauver, mais d’abord vers Dieu à adorer et à aimer. Là surtout où, comme en Inde, primauté est donnée à l’éternel sur le temps, à l’absolu sur le contingent, la déficience de la fonction contemplative altérerait l’image de l’Église, au point de la faire blasphémer … 7 »
Commentons brièvement ce passage. De façon étonnante – et d’autant plus lorsque l’on connaît le contexte indien – Monchanin ne définit pas la contemplation comme la quête d’un éveil personnel réservé à quelques âmes choisies qui auraient vite fait de se séparer orgueilleusemcnt de la masse de leurs frères. « Ceux qui sont choisis par l’Église à une telle vie, «cette part meilleure qu’a choisie Marie, et qui ne lui sera pas enlevée» (Luc 10, 42) ne sont conviés ni à l’évasion ni à l’Eden », dit-il un peu plus loin. Ou encore, pour souligner l’importance capitale de leur intercession pour le monde: « Leur désert est le lieu de la communion avec leurs frères invisibles: ils en partagent, sous leur mode propre, les problèmes et les angoisses, portent, avec eux, le poids de leurs fautes communes et les expient en les immergeant dans le sang du crucifié; ils offrent au Père l’oblation du monde total. 8 »
La contemplation, nous le voyons, est pour Monchanin une mission éminemment ecclésiale, reçue pour le bien de tous. Puis, il précise: « Ces séparés, prémisses d’éternité, accomplissent la function irremplaçable d’adoration pure, de proclamation, par leur silence même, de «l’unique nécessaire» et d’annonciation de la parousie. 9 »
Ce dernier mot de parousie, qui se réfère à la deuxième venue en gloire du Christ et à la récapitulation finale de toutes choses en lui, est la clef pour comprendre la vocation du contemplatif. En effet, il est nécessaire que certains soient dans l’Église des anticipateurs de la vie à venir – de cette vie éternelle dans laquelle tout notre office sera d’aimer en nous enfonçant toujours plus profondément dans le mystère d’amour du Dieu Trinité. En un monde où l’horizon de nos vies semble de plus en plus fermé comme si tout devait s’arrêter dans l’absurdité de la tombe, les contemplatifs dans l’Église doivent dévoiler déjà la grande espérance vers laquelle nous nous acheminons, le grand sursum corda vers lequel nous élevons nos cœurs. Sans ces priants, ajoute Monchanin, « l’Église, découronnée, s’alourdirait dans les réalités contingentes de la terre poids désormais trop lourd que ne soulèverait plus le ferment d’éternité. Et se voilerait à ses yeux l’horizon de l’ultime futur qui, seul, finalisant le temps du monde et de l’histoire, lui confère son sens total… 10 »
Mais, direz-vous justement, pourquoi alors partir au loin pour assumer cette vocation de contemplatif ? Ne devrions-nous pas rester ici en Europe dans une trappe ou une chartreuse ? C’est là, je crois où la réponse, vraiment catholique, de notre abbé est tout à fait étonnante et ouvre, pour ceux qui entendront les inspirations de l’Esprit, une voie singulière et irremplaçable dans l’Église. Je le cite à nouveau: « Les non-chrétiens ont un droit strict à voir l’Église telle qu’elle est en sa totale mission: tournée vers les hommes à panser et à sauver, mais d’abord vers Dieu à adorer et à aimer. 11 »
Vous l’entendez: cette réponse tient ensemble la gloire de Dieu et le salut du monde. Ceux qui ne sont pas encore les membres de l’Église ont le droit strict à voir celle-ci dans l’ampleur de sa beauté. Non seulement à travers toutes ses œuvres de charité ou ses œuvres éducatives si importantes soient-elles dans le temporel, mais avant tout dans la grande espérance qui est la sienne, dans l’annonce que la fin de notre vie, c’est de nous plonger tous ensemble – sans que personne n’en soit exclu – dans les abîmes d’amour du Dieu Trinité. De plus, et nous retrouvons ici ce grand esprit du catholicisme, cette contemplation finale n’abolira pas la singularité des civilisations quand elles seront transfigurées en Christ. Dans l’Église eschatologique, il sera une contemplation indienne, chinoise ou encore islamique du Dieu Trinité – une façon propre de percevoir ce mystère qui déborde tout ce que nous croyons déjà saisir de lui. Aussi, l’œuvre de ces contemplatifs missionnaires est de préfigurer dans la terre de leur élection, cette transfiguration singulière de chaque peuple: « Les ermites de l’Inde attendent, dans l’espérance, cette parure ultime de la gloire du Dieu trois fois saint: principe (sat), logos (cit) et béatitude d’amour et de beauté (ananda) et unique Saccidananda. 12 »
Il est temps que je me taise pour ne pas encombrer de mes paroles ces lignes que Monchanin, enfoui dans le silence de l’Inde, nous a laissées en testament. Qui est entré dans la petite chapelle du Shantivanam ashram, où, avec le Père le Saux, il a si souvent prié, comprendra. Et de même qui s’est intéressé de près ou de loin à la présence priante des trappistes de Tibhirine au cœur de cet océan d’islam. Qui a un jour été enveloppé par le silence de ces « jardins clos » et y a goûté pour quelques secondes une paix des profondeurs inconnue jusque-là, ne pourra que désirer que l’Église « députe au désert ceux et celles qu’elle choisit, sépare et consacre à la «louange de gloire» de Dieu seul. 13 »
Mais ces déserts ne sont pas d’ahord un lieu géographique perdu dans quelques forêts ou quelques Himalayas. Ils ne sont pas non plus de solides monastères institutionnalisés – le Shantivanam n’était-il pas à l’origine composé de trois huttes autour d’une chapelle? Pour Monchanin, qui accompagna la naissance des fraternités contemplatives dans le sillage de Charles de Foucauld, ces déserts sont avant tout les lieux où l’Église doit se rendre présente au monde pour lui apporter l’Évangile et le tourner ainsi vers l’Éternel.
En sillonnant les larges avenues de New-York au petit matin me mêlant aux foules fiévreuses des traders de Wall Street, en vivant quelques jours dans l’enfer d’une prison d’Argentine ou en célébrant l’eucharistie avec les Petites Sœurs de Jésus à Bénarès au bord du Gange où les prières de nos frères hindous accompagnent notre messe, ces paroles de Monchanin me sont toujours revenues à l’esprit et avec elles le désir que ces « jardins clos» fleurissent en ces lieux, Là, en effet, j’ai senti la vérité de cette vocation inachevée que notre abbé nous laisse en héritage car tout homme a « un droit strict à voir l’Église telle qu’elle est en sa totale mission», tout homme a un droit strict à voir l’Évangile dans toute sa beauté de silence, de prière, d’amour vrai et de délicatesse – cet Évangile qui est destiné non seulement aux chrétiens mais à tous ceux pour lesquels le Christ est mort.
C’est à cet Évangile auquel eurent accès les pauvres paysans hindous de Kullitalai lorsqu’ils se rendaient auprès de cet étrange sannyasi venu d’ailleurs: « On venait simplement le voir, ou plus souvent encore demander sa bénédiction. On lui apportait des fruits, on touchait ses pieds, et dans son extrême simplicité, le Père laissait faire, comme si l’hommage était adressé à quelqu’un d’autre. Les visiteurs étaient de toutes castes, quoique les très pauvres furent en majorité. Et tous, du brahme à l’intouchable, étaient sensibles au rayonnement de cet homme frêle, prêtre du Très-Haut, de cet homme qui fut sans doute, pour eux tous, un peu comme la révélation de la charité de Dieu même. 14 »
P. Yann Vagneux, MEP
1. J. Monchanin, Lettre inédite à Claire Lucques, du 13 juillet 1957.2. H. de Lubac, Catholicisme, première édition de 1938,255-256. 3. J. Monchanin, « Religions et civilisations indiennes», Théologie et spiritualité missionnaires, 196-197. 4. J. Monchanin, note inédite: « Notre vocation». 5. J. Monchanin, lettre à Marguerite Prost du 30 juin 1939, Mystique de l’Inde, mystère chrétien, 147. 6. J. Monchanin, Ermites du Saccidananda, 21. 7. J. Monchanin. Ermites du Saccidananda, 22. 8. J. Monchanin, Ermites du Saccidananda, 22. 9. J, Monchanin, Ermites du Saccidananda, 21. 10. J. Monchanin, Ermitesdu Saccidananda, 21-22. 11. J. Monchanin, Ermites du Saccidananda, 22. 12. J. Monchanin, Ermites du Saccidananda, 26. 13. J. Monchanin, Ermites du Saccidananda, 21. 14. Temoignage de Madeleine Biardeau, L’Abbé Jules Monchanin, 118.