A propos du Yoga, je voudrai vous partager ma petite expérience personnelle.
Avant ma conversion en juillet 1989 à Lourdes, je pratiquai assidument le Yoga et suivait des cours pour être professeur.
A ce sujet j’ai étudié le Sanscrit, pratiqué la méditation transcendantale, et la relaxation jusqu’à me sentir quelques fois au dessus de mon corps.
Suite à ma conversion, grâce à la providence divine et grâce à la prière des frères et soeurs de la Communauté du Verbe de Vie, j’ai arrêté complètement et n’y ai plus touché du tout.
Depuis, ma vie a changé complètement. Je rends grâce à Dieu pour toutes les merveilles qu’Il a réalisé en moi, et surtout pour sa présence dans ma vie et dans la vie de mes proches.
Le seul verset de sanscrit qui me soit resté est celui-ci. Je vous le partage, car je crois qu’il est très révélateur :
« la pratique du yoga et de la méditation transcendantale tend à diminuer les paires d’opposés ».
C’est à dire chaud et froid, amour non amour, etc.
J’en ai d’ailleurs parlé une fois au Père Verlinde il y a plusieurs années.
Ma femme, au moment où l’on s’est connu, peut témoigner qu’à l’époque où nous étions fiancés : à chaque fois que je sortais d’une séance de Yoga, la discussion était pratiquement impossible, à sens unique, et qu’il n’y avait pas moyen d’éprouver un sentiment quelconque.
La pratique assidue avait créé en moi des barrières, ne faisait que les renforcer. Cela me tournait vers moi, mais pas du tout vers les autres.
Quand j’ai arrêté en nov.1989 le Yoga, je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie que cet hiver là.
Ce n’est qu’à travers ma conversion que j’ai pu enfin me détourner de moi et aller vers les autres.
L’idée du Yoga est d’arriver par la pratique et la méditation jusqu’à un niveau où on arrive enfin à être en relation avec Dieu.
Avec le Christianisme, j’ai découvert que la grâce de Dieu était surabondante, et que Jésus avait été jusqu’à la Croix pour me sauver.
C’est tout l’opposé. J’ai aussi découvert un Dieu qui était Père, mon Père, qui prend soin de moi et veut mon bonheur,
Un Père qui est toujours à m’attendre, toujours prêt à m’accueuillir.
Je Lui ai même demandé de me faire sentir sa paternité sur moi. Un Père est proche, pas du tout lointain.
Philippe.