La guerre en Ukraine, sur le front humanitaire, rappelle certains aspects de la Seconde Guerre mondiale, en particulier quand les populations allemandes de l’est ont fui par millions devant l’avancée soviétique à l’hiver 44/45.
En quoi ce conflit au cœur de l’Europe se distingue-t-il d’opérations que les ONG ont l’habitude de conduire dans les pays non européens ? Dans quelle mesure la France doit-elle prendre sa part et peut-on rester spectateur de l’exode et du désarroi des Ukrainiens – que nulle puissance occidentale ne vient finalement aider ?
Nous sommes face à un cas de conscience : intervenir militairement au risque d’étendre la guerre, de mondialiser l’affrontement et ne pas intervenir et se rendre complice de massacres, mot utilisé par le pape François ?