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« Je travaille actuellement (2018-2019) sur mon nouveau projet artistique – « La femme de l’Évangile ». J’ai toujours été fascinée par la présence féminine dans le récit de l’Évangile.
Dans l’ordre de pensée partagé au début de mon site, j’ajouterais la notion de « femme évangélique » aux notions bibliques perdues qui sont bonnes pour être « ressuscitées ». Bien que la femme de l’Évangile soit rarement à l’avant-garde, si nous regardons de plus près le texte évangélique, nous constaterons que sa présence fait l’objet d’une attention particulière. L’écrivain biblique ne fait que nous donner les faits et laisse pour nous les interprétations artistiques. Comme si les faits bibliques n’était que le cadre, dans lequel nous pourrions tisser le portrait de la femme de l’Évangile.
En d’autres termes, les faits bibliques nous incitent à « peindre » un portrait de sa belle âme, s’épanouissant extrêmement dans la proximité gracieuse de Jésus-Christ. La femme de l’Évangile ne cherche pas une meilleure place dans le Royaume de Dieu, elle ne démontre pas sa présence, elle n’est pas engagée dans des arguments. Il lui suffit de suivre son Seigneur, d’être toujours proche de Lui et de Le servir. Elle est un témoin tranquille de tous ses sermons et saisit le message, caché dans sa langue symbolique, directement, sans autre explication.
Le secret de sa vigoureuse course spirituelle est caché dans la façon dont elle écoute les paroles du Christ. Elle les perçoit pas tant avec son intellect qu’à travers son cœur délicat et intelligent. Chaque femme récompensée avec la vue du Christ, se convertit en une femme évangélique. Les yeux du Christ pénètrent dans son cœur et y trouvent un trésor caché, qui resterait invisible pour les autres, et même pour elle-même, s’il était laissé invisible. À la lumière de la vue du Christ, la femme se redécouvre elle-même alors qu’elle a été initialement créée, et a obtenu le pouvoir de franchir le péché à la sainteté ». (écrit par Julia Stankova en décembre 2018)