Le chant grégorien restitue le corps à la prière. La posture, la respiration, le souffle participent à la louange et à l’intercession. «C’est un trésor de pratique corporel», atteste Marie Mottet, professeur de chant grégorien. A la veille de Noël, la liturgie mêle l’attente et la lumière à l’image du Rorate cæli qui résonne sous les voûtes de l’abbaye de Saint-Maurice, en Suisse.
Sur le site cath.ch, réalisation: Pierre Pistoletti
Marie Mottet est musicienne et grégorianiste. Formée par le chanoine de l’abbaye de Saint-Maurice Marius Pasquier, elle enseigne le chant grégorien auprès de différentes communautés monastiques en Suisse, en France et au Canada. (cath.ch/p
«On ne peut pas chanter sans se mettre en relation avec sa respiration et avec son corps»