Autour de la question du divorce, du remariage, de l’admission à la communion des divorcés remariés
Dans sa dernière lettre, la philosophe et théologienne Aline Lizotte donne une réponse argumentée à ces deux questions.
QUESTION 1 :
La condamnation non équivoque de Jésus-Christ, concernant le divorce en vue d’un remariage, s’applique-t-elle aujourd’hui de la même façon et dans le même contexte où ces mots du Christ ont été prononcés ? Autrement dit, même si Jésus le dit, peut-on aujourd’hui s’appuyer sur ses paroles pour dire que les divorcés remariés sont dans un état de péché, ou sont adultères ?
QUESTION 2 :
L’Église, qui décrète que les divorcés remariés ne peuvent être admis à la communion eucharistique, manque-t-elle à la miséricorde envers eux ? Si Jésus a pardonné à la femme adultère, pourquoi l’Église ne pardonnerait-elle pas aux divorcés remariés ? Elle semble ne pas tenir compte d’une théologie de l’échec, ni même d’une théologie de la biographie. Ne pose-t-elle pas sur eux un « joug trop lourd à porter » ? Et peut-être va-t-elle contre le sensus fidei du peuple de Dieu ?
Lire le texte complet d’Aline Lizotte
Dans la note n° 17, elle conseille « à chaque lecteur la lecture du livre du Cardinal Ouellet, Mystère et sacrement de l’amour, Cerf, 2014, qui montre bien le lien entre le mystère eucharistique et le mystère du mariage et qui constitue, de ce fait, une réponse adéquate à toutes les difficultés que soulèvent aujourd’hui les opinions divergentes sur la discipline de l’Église au sujet des divorcés-ramariés et bien d’autres difficultés. »