Grégoire de Tarlé et sa famille se sont installés à Châtelain, en Mayenne, il y a 7 ans, à l’occasion du CAP ébénisterie en apprentissage de Grégoire. Sa ligne de décision s’appuie sur cette parole de Charles de Foucauld « Mon Père, je m’abandonne à Toi. »
À l’issue d’un Master en ressources humaines, il démarre sa vie active en entreprise où, très vite, il réalise qu’il se reconvertira « plus tard ». Ce « plus tard » se produit dès l’année qui suit. En effet, Grégoire éprouve le besoin de sens dans sa vie professionnelle. Il avait déjà pratiqué quelques stages dans des métiers manuels et c’est vers l’ébénisterie qu’il se dirige. Son CAP en apprentissage le conduit alors en Mayenne avec femme et enfants en 2017. Au cours de cette alternance où il crée ou restaure des meubles anciens, il découvre la marqueterie et s’engage dans un CAP de deux ans à Paris.
Pourquoi la marqueterie de paille ?
À l’usage, la paille est un matériau plus facile à utiliser que le bois. Elle nécessite moins de matériel et, surtout, propose une gamme très étendue de couleurs, ce qui dynamise la créativité. Facile à utiliser par tout un chacun, Grégoire trouve une micro-niche de création, loin du domaine du luxe où la marqueterie de paille trouve souvent place : les objets religieux en marqueterie de paille. Tout commence par une icône de la Sainte-Famille qu’il réalise au cours de son apprentissage.
Grégoire utilise de la paille de seigle, qui offre des segments plus longs que la paille de blé, et se fournit en Bourgogne. Son fournisseur fait lui-même ses teintes. C’est donc une production 100% « made in France ».
Son travail se nourrit de la prière quotidienne du chapelet, de podcasts sur la vie des saints et de la prière de l’artisan lors qu’il « écrit » une icône