Avec le général Jean-Louis Georgelin, ancien chef d’état-major des armées, président de l’Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris
“Moins de deux ans nous séparent de la réouverture de Notre-Dame de Paris”, écrit le général Georgelin dans son éditorial de La Fabrique de Notre-Dame, revue dédiée à la restauration de l’édifice. Une intense activité règne sur le chantier, après les étapes de sécurisation et de préparation. L’année 2023 sera celle où les Parisiens verront la flèche s’élever dans le ciel de la capitale. “Notre-Dame est donc en train de renaître”, dit le général Georgelin qui s’en explique dans cet entretien mené sur les lieux.
>> A écouter : la visite guidée de la restauration de Notre-Dame de Paris
Par ailleurs, un budget de 6 millions d’euros a été alloué au mobilier liturgique (autel, ambon, baptistère, cathèdre, tabernacle) mais cette somme comprend aussi les chaises, le son et l’éclairage de la cathédrale. Pour le mobilier, une consultation est en cours avec cinq présélectionnés qui ont rendu une note d’intention. Fin avril aura lieu la présentation des projets à un conseil artistique composé de représentants du diocèse, de la direction générale du patrimoine et de la direction artistique et de l’établissement public. C’est l’archevêque qui décide. Les présélectionnés sont quatre designers français (mais qui n’ont jamais fait de mobilier liturgique) et un sculpteur (Nicolas Alquin, connu pour ses créations, notamment dans le diocèse de Lille). Pour les chaises, une consultation met en présence cinq designers. L’archevêque devrait rendre public aujourd’hui le nom de ceux ou de celui qu’il aura choisi/s.