Dominique Auzenet
Marko Rupnik, ce jésuite mosaïste, a laissé des œuvres un peu partout dans le monde, par exemple sur la façade de la basilique de Lourdes. Marko Rupnik, jésuite, a été expulsé de l’ordre au début de l’année 2023. Après plusieurs tentatives de le traduire en justice civile pour des accusations d’abus sexuels, psychologiques et spirituels en série à l’encontre de près d’une vingtaine de victimes — la grande majorité est des femmes religieuses — sur trois décennies, dont une grande partie passée à Rome dans un institut d’art qu’il a fondé, appelé le Centre Aletti. En septembre, le cardinal De Donatis, vicaire de Rome, a publié une déclaration donnant au Centre Aletti de Rupnik un certificat de bonne santé après une enquête interne. Citation : « Il y a une vie communautaire saine sans problèmes critiques particuliers ». Les victimes ont communiqué rester « sans voix » pour crier leur désarroi, leur scandale. La « tolérance zéro pour les abus dans l’Église » ne serait-elle qu’une campagne publicitaire, suivie par des actions qui soutiennent et couvrent les abuseurs ?
Comment faut-il sous-titrer ? Le protégé du pape ? L’échec de la tolérance zéro ?
C’est une affaire désolante, un scandale au plus haut niveau de l’Église… Ne rien dire, c’est se faire complice, protéger l’abuseur, et mépriser les victimes.
C’est pourquoi je mets à disposition quelques articles de lanceurs d’alerte, en France et à l’international, les seuls qui soient à disposition pour le moment.
« Nous venons d’assister en direct au spectacle nauséabond de la re-victimisation des victimes, de toutes les victimes d’abus dans l’Église. »
Libre à vous de les lire ou pas. Les traductions française se trouvent à la fin des articles.
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